Martine Morch vous propose « Le courage de la nuance » de Jean Birnbaum.

Choisir les sentiers tortueux et ombragés de l’interrogation et du doute et délaisser les boulevards où le dogme avance avec morgue et confort, c’est de cela que parle ce livre. L’auteur illustre son propos par l’expérience courageuse et singulière de Georges Bernanos, Hannah Arendt, Camus et d’autres.

Claire Chauvet vous incite à découvrir « Une histoire des abeilles » de Maja Lunde

Roman présenté comme un triptyque, où le lecteur découvre trois destinées : l’Angleterre de 1850 où William, un scientifique, rêve de créer une ruche révolutionnaire, les USA où Georges à la tête d’une ferme apicole doit faire face à la mortalité grandissante de ses abeilles et la Chine de 2098 où les humains sont obligés de polliniser à la main dans des conditions inhumaines. Ce roman enchaîne les chapitres à une vitesse folle et apporte un éclairage sur les désastres que peuvent causer les Hommes.

Catherine Mata vous raconte « Le siècle des intellectuels » de Michel Winock.

Ce livre qui a fait l’objet de plusieurs mises à jour retrace l’histoire des intellectuels français qui ont eu une action déterminante sur leur époque. De l’affaire Dreyfus, en passant par Barrès, Gide et Sartre, on mesure avec le recul historique leur réelle portée sur le monde d’aujourd’hui.

Barbara Zurawska vous incite à découvrir « Le jour où les lions mangeront de la salade » de Raphaëlle Giordano.

Dans ce roman, l’auteure développe « la burnerie », des comportements qui basculent de l’agressivité, de l’inflation de l’ego, des petits attentats à la sensibilité. Un excellent divertissement pour améliorer notre vie et retrouver la vraie version de soi-même. Barbara vous propose également du même auteur « Cupidon a des ailes en carton ». Dans ce roman, Raphaëlle Giordano traite du concept de « l’amourability » (la capacité à aimer). Une belle leçon d’amour.

Nathalie Florand tourne les pages du « Condor » de Caryl Ferry.

Une histoire d’amour entre la jeune Mapuche Gabriela et Esteban, avocat des causes perdues sur fond de l’histoire du Chili, sa dictature, l’héritage de Pinochet, la pauvreté, la drogue et l’exploitation désastreuse de sites protégés. Un extrait (qui résonne aujourd’hui !) : « Quand un jour, il y aura une pandémie mondiale, un virus inconnu ou je ne sais quoi, et que la médecine occidentale restera impuissante, c’est peut être dans une de ces forêts vieilles de milliers d’années qu’on pourrait trouver le remède miracle. Mais s’il n’y a plus de forêts originelles ? Plus de biodiversité d’insectes ou de plantes inconnues pour soigner le mal ? Ils auront l’air malin tous ces vautours ».

Un autre roman proposé par Nathalie « La face nord du cœur » de Dolores Redondo.

A la poursuite d’un serial Killer en plein ouragan Katarina. L’enquêtrice Amaia, avec une intuition singulière, nous embarque dans des scènes apocalyptiques de Louisiane mêlant des rituels vaudous, des bayous et des souvenirs terrifiants de son enfance basque (voir sa trilogie précédente).

Enfin, un dernier pour la route « Là où chantent les écrevisses » de Delia Owens.

« Un des plus beaux livres que j’ai lu », selon Nathalie. C’est l’histoire extraordinaire d’une petite fille qui grandit dans les marais. Phénomène d’édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.